Le Parc Galéa, si vous ne connaissez pas encore, courrez-y vite ! Dès l'entrée, vous serez accueillis par le sourire, la bonne humeur contagieuse et la bienveillance de l'hôtesse.
Ensuite, vous irez de découvertes en enchantements et dépaysements au gré des expositions permanentes et des espaces arborés, jardins de cactées ou autres herbes aromatiques...
Ce festival des origines a rassemblé beaucoup de monde. Digne d'un rendez-vous de week-end dans un parc parisien. En revanche, si le coeur vous en dit, que vous soyez seul ou en famille, un pique-nique sur les tables prévues à cet effet ou bien un baladeur sur les oreilles, un bon livre ou tout simplement une sieste sur l'herbe, tout est possible ! Vous n'avez que l'embarras du choix.
Notre après-midi a débuté par une conférence sur une possible intelligence végétale. Évidemment, le sujet est caution à controverse. On ne prendra pas position, mais on a notre petite idée. Mais pour votre gouverne, sachez que dans la nature, la croissance engendre le mouvement, ce qui n'est pas le cas chez l'être humain. Ces deux processus étant séparés. Voilà, ça c'est dit !
Apres nous être cultivés, on a décidé de réviser la leçon apprise la veille sur les herbes sauvages. On veut bien déguster une bonne soupe, mais on refuse l'idée d'un suicide collectif à grandes cuillerées de ciguë, digitale ou autre hellébore.
Donc, vous l'aurez compris, c'est pas gagné cette affaire là ! Il va nous falloir plusieurs cours. Parce que l'ail ou le poireau, ça va. Mais avec tout le reste, on a encore du pain sur la planche, si l'on peut dire !
Ensuite, après un bref passage à la conférence sur les recherches d'une vie extraterrestre, on a préféré partager la notre avec nos congénères. On a marché, respiré, discuté avec les uns et les autres et fait le tour des ateliers pour les enfants. Partout, ils étaient très occupés et attentifs à suivre les pas de nos ancêtres préhistoriques...
Puis on a assisté à une table ronde avec tous les chercheurs et découvreurs invités. De la préhistoire à nos jours, chacun sa spécialité, chacun son point de vue, chacun son pré carré... Ça nous a laissé rêveurs. Tant d'intelligences, tant de connaissances au mètre carré et pas de vision commune. Des perspectives floues ou qui s'opposent entre optimisme et catastrophisme. Hélas, pas vraiment de réponses et encore moins de certitudes. Et nous dans tout ça, pauvres béotiens, et bien on est repartis avec encore plus de questions qu'auparavant !!!
Heureusement, à l'extérieur, un moment suspendu entre hier et aujourd'hui, nous attendait. La rencontre de "l'homme qui plantait des arbres", de Giono avec une musique de Bach interprété au violoncelle. Rien que pour cela, ça valait le coup d'être là !
Pour clôturer cette belle journée, nous avons pique-niqué en écoutant de la musique corso-celte...?
Et comme le groupe sera là tout l'été, on c'est dit que ce serait sympa d'y revenir.
On aurait dû aussi admirer les étoiles... mais le ciel en a décidé autrement. Même pas grave ! C'était tellement bien, qu'on ne peut même pas être déçus.
Et puis, avec tout ça, des étoiles, on en avait plein les mirettes.
Voilà encore un beau week-end à notre actif.
L'année prochaine, c'est sûr, on sera de nouveau de la fête au Parc Galéa !
FESTIVAL DES ORIGINES
Edito...
QU’EST-CE QU’UN GEM ?
Trois petites lettres porteuses d’une grande ambition… Un GEM, c'est d'abord un « Groupe ». Sans Groupe, pas de GEM. Ce collectif est donc le socle même du GEM. Les personnes qui le composent ont en commun une même difficulté de santé et l’envie de se retrouver pour construire ensemble des projets et les réaliser.
Ensuite, « Entraide ». On dit de l'être humain qu'il est un animal social. Il a besoin de l'autre, des autres. Il a également besoin de se sentir utile. Et quoi de mieux pour cela que d'aider les autres. Sur cette entraide repose une partie de la solution pour s'aider soi-même à aller mieux, reprendre goût à la vie, soutenir ses efforts quotidiens vers un plus grand mieux-être en reprenant confiance en soi.
Puis, vient le mot « Mutuelle ». Juxtaposer les deux termes constitue un pléonasme, certes. C’est pourtant là que réside la force du concept des GEM. En plus de la réciprocité : « je t’aide, tu m’aides et en t’aidant, je m’aide aussi… » ce qui en soit constitue déjà une boucle vertueuse, « Mutuelle » apporte en plus une notion fondamentale du GEM : le mot partage. Au GEM, on met en commun nos différences, nos points communs, nos compétences, nos envies…
Donc vive les pléonasmes et ceux qui en profitent ! Le GEM est donc un lieu où chacun avance à son rythme sur le chemin de l’autonomisation. Du membre qui passe à l’occasion boire un café pour reprendre lentement contact avec les autres. A l’adhérent qui s’investit au sein de l'association - fondement du GEM – pour reprend le pouvoir sur sa vie. Et puis, cela ne vous aura pas échappé… Quand on prononce ces trois lettres, on entend tout de même « j’aime » et quand on aime…