Non, nous n'allons pas tenir ici une chronique à la Stéphane Bern. Nous voulions plus simplement vous parler de L'Épiphanie. Et bien, croyez-le ou non, chaque année, au GEM, lorsque nous dégustons la galette, c'est le président qui trouve la fève !!!
Pas de quoi en faire tout un flan, mais tout de même, vous ne trouvez pas ça louche ? Finalement, il n'y a plus vraiment de suspens ! Alors, cette année, pour rompre avec cette malédiction, on en a fait un jeu.
"Qui va détrôner le roi ?" "Qui veut être calife à la place du calife ?" "Tout le monde veut prendre sa place". Non, rien de tout cela. On a commencé par découper les parts, avec moult précautions, pour ne pas massacrer le délicat feuilletage pur beurre de notre galette dorée. Puis, la plus jeune d'entre nous les a distribuées à qui bon lui semblait. Et devinez ce qui s'est passé... Et bien, le king, chez nous, ce n'est pas Elvis, mais Stéphane ! Et oui, encore lui. Indéboulonnable ! La couronne vissée sur la tête !
Pour l'année prochaine, on réfléchit déjà... Une galette transparente, autant de fèves que de convives, pas de fève du tout... ? À voir. Pour l'instant rien n'est encore décidé.
En attendant, le plus important est que l'on a encore passé un très bon moment et on s'est régalé. C'est bien ce qui compte le plus, non ? Humm ! Le bon goût de la pâte feuilletée, mélangé à celui, si délicat, des amandes... Quel délice! Chaque année, on trouve ça tellement bon qu'on en partage plusieurs, entre celles qu'on fait nous-mêmes ou celles que les uns ou les autres amènent. En tout cas, voici au moins une douceur que tout le monde déguste religieusement, en priant en secret pour avoir la fève et faire attention de ne pas l'avaler malencontreusement ou encore qu'elle reste en travers de la gorge... Glups !
J'aime la galette savez-vous comment ? Quand elle est bien faite avec... lalalalalère...
Bon, pour cette année, on arrête la galette. Février arrive déjà à grands pas. C'est bien en février qu'on fête la chandeleur, non ?!...
TÊTES COURONNÉES
Edito...
QU’EST-CE QU’UN GEM ?
Trois petites lettres porteuses d’une grande ambition… Un GEM, c'est d'abord un « Groupe ». Sans Groupe, pas de GEM. Ce collectif est donc le socle même du GEM. Les personnes qui le composent ont en commun une même difficulté de santé et l’envie de se retrouver pour construire ensemble des projets et les réaliser.
Ensuite, « Entraide ». On dit de l'être humain qu'il est un animal social. Il a besoin de l'autre, des autres. Il a également besoin de se sentir utile. Et quoi de mieux pour cela que d'aider les autres. Sur cette entraide repose une partie de la solution pour s'aider soi-même à aller mieux, reprendre goût à la vie, soutenir ses efforts quotidiens vers un plus grand mieux-être en reprenant confiance en soi.
Puis, vient le mot « Mutuelle ». Juxtaposer les deux termes constitue un pléonasme, certes. C’est pourtant là que réside la force du concept des GEM. En plus de la réciprocité : « je t’aide, tu m’aides et en t’aidant, je m’aide aussi… » ce qui en soit constitue déjà une boucle vertueuse, « Mutuelle » apporte en plus une notion fondamentale du GEM : le mot partage. Au GEM, on met en commun nos différences, nos points communs, nos compétences, nos envies…
Donc vive les pléonasmes et ceux qui en profitent ! Le GEM est donc un lieu où chacun avance à son rythme sur le chemin de l’autonomisation. Du membre qui passe à l’occasion boire un café pour reprendre lentement contact avec les autres. A l’adhérent qui s’investit au sein de l'association - fondement du GEM – pour reprend le pouvoir sur sa vie. Et puis, cela ne vous aura pas échappé… Quand on prononce ces trois lettres, on entend tout de même « j’aime » et quand on aime…