Parce qu’en fait, on était drôlement attendus. Depuis le temps qu'on leur faisait le coup du "je viens - je viens plus". Heureusement qu'ils connaissent ça par cœur eux aussi. Donc, ils savaient qu'on avait juste besoin d'un peu plus de temps et qu'on finirait bien par y arriver. Et voilà, le travail. Quelle victoire !

Le voyage en bus, un véritable périple. Le camping, on évite de vous en parler. Pourtant, on garde un très bon souvenir de cet INTER-GEM. L'accueil de nos amis de « Casa di l’Isula » était des plus chaleureux et pas uniquement en raison de la canicule !

Tout est passé très vite. Trop même. Un excellent repas et hop, au boulot. On était là pour ça ! Notre projet commun de voyage en Bretagne ne se fera pas par l’opération du Saint-Esprit. On a un plan, mis à mal pour un détail de logistique, alors, on recommence. Puis, de nouveau, il y a un truc qui coince. Par moment, c'en est même décourageant. Heureusement qu'il y a toujours quelqu'un ou quelque chose pour remonter le moral des troupes.

Le soir, pizzas au GEM et petites glaces sur le port, un moment de répit dans la torpeur estivale. En tout cas, ça dépayse d'être ailleurs. Ce n'était pas encore la Bretagne, certes, mais ça sentait bon l'air du grand large.


Et le lendemain, après un brunch, nouvelle réunion de travail. On a décidé d'une "dead line" pour les inscriptions. Une date fatidique. C'est vrai qu'à un moment donné il va bien falloir se décider pour de bon. Chez nous, il y a trois groupes. Celui des « Je ne pourrais pas venir ». Celui des « Je viens, c’est sûr ». Et enfin, le groupe des « j'voudrais ben, mais j'peux point » et le lendemain, ils sont partants pour rechanger d’avis le surlendemain... Toujours cette fichue trouille. Un pas en avant et trois en arrière. À ce rythme, c'est sûr, la Bretagne s'éloigne...