Ça y est, le Parc a rouvert ses portes ! « Magic Yanick » est toujours aussi accueillante, le jardin, toujours aussi beau et la programmation impressionnante ! Si on s’écoutait, on passerait tous nos dimanches là-bas. Ce n’est d’ailleurs pas totalement exclu… enfin, du moins à tour de rôle. Il faut dire qu’il y en a pour tous les goûts. Difficile de ne pas trouver un thème qui intéresse l’un ou l’autre. Bref, on a bien étudié le programme et on a fait la liste de nos préférences. 

En ouverture donc, 3 éminentes personnalités et un sujet digne d’intérêt pour remobiliser nos neurones. Jean-Michel Besnier, philosophe des sciences, Marc Lachièze-Rey, astrophysicien, et Etienne Klein, physicien et philosophe, ont échangé leurs points de vue autour d’une question : « quels modèles pour (re)penser le monde ?


Bien que cela ait été passionnant, on doit bien avouer qu’on pensait repartir avec la solution. Style LA bonne recette pour repenser ce fichu monde et surtout pour s’en sortir ! Et bien non, pas la moindre ébauche de piste. On est resté sur notre faim, jusqu’à la fin. En attendant, on a philosophé, on a parlé théorie générale de la relativité, physique quantique, modèles économiques…
Evidemment, une fois de plus, on a découvert plein de choses. Et surtout, on s’est de nouveau laissé embarquer dans les méandres de la somme incommensurable de leurs connaissances. Là, on est parti des objets pour arriver aux modèles, eux même englobés dans les théories. La magie de l’abstraction !


Les modèles nous sont indispensables. Ils simplifient les choses. Nous permettent de comprendre le monde. De nous représenter le réel. Sauf qu’ils sont moins complexes que la réalité. On y perd certaines données. Résultat, les modèles ne sont pas forcément efficaces. Normal, puisque la carte n’est pas le territoire ! Autrement dit, chacun a sa propre vision du monde. Donc les modèles nous enferment autant qu’ils nous contraignent. De plus, comme chacun à son point de vue, ils ne correspondent pas à la vision de tous. Vous l’aurez compris, la modélisation n’est pas la panacée. Pourtant, sans modèles, nous sommes perdus. Un vrai cercle vicieux. Heureusement qu’il nous reste l’infiniment grand, l’harmonie du Cosmos et la philosophie pour relativiser. Finalement, nos problèmes seraient-ils infiniment petits ? Tout ne serait-il qu’une question d’échelle ? Peut-être, quand on sera grand, on sera pompier, ou alors, on ira vivre en théorie, parce qu’en théorie, tout se passe bien !