Vendredi, c’était branle-bas de combat dans la cuisine ! Il faut dire que préparer un couscous pour tout un bataillon de gourmands, ça n’est pas rien. Ça faisait un moment que notre ami Kader nous parlait de son couscous. Et bien, voilà, il l’a fait ! Chacun a pu participer à l’entreprise ! Nous, on était les marmitons et Kader, le chef cuistot. On lui a facilité un peu la tâche en coupant tous les légumes. Après, il a préféré faire le reste tout seul. Faire revenir les oignons et la viande. Ajouter les légumes, les épices… Puis faire cuire la semoule. Rouler la graine à la main pour détacher chaque grain. Quel boulot !

Kader, il a ses petits secrets. Et finalement, on se dit qu’on n’a pas tout vu et qu’on ne saurait pas refaire la même recette. Parce qu’a bien y regarder, le couscous, c’est comme tous les autres plats. Chacun le fait comme on le faisait dans sa région, dans son village, dans sa famille… Alors, pas facile de s’y retrouver… Et puis, il y a le couscous marocain, algérien, tunisien, celui au poisson, et même le sucré ! L’essentiel, avec ce plat, comme avec les autres, c’est de se régaler. Et de ce côté-là, on vous rassure tout de suite, c’est exactement ce qu’il s’est passé. Son couscous était délicieux. Il faut dire qu’il a reposé toute la nuit. Les saveurs ont eu tout le temps de se développer. Que c’était dur de sentir ce doux parfum et d’être obligé attendre le lendemain pour le déguster…


Dès qu’on est arrivé, Kader s’est précipité pour soulever le couvercle et vérifier que tout allait bien. Evidemment, c’était le cas. Alors, il a commencé tout doucement à réchauffer le tout. Le couscoussier fumait et parfumait les lieux. Et nous, on avait de plus en plus faim. D’ailleurs, on n’a pas trainé pour se mettre autour de la table. Et pour une fois, tout le monde était à l’heure. Enfin, presque… Heureusement, notre retardataire habituelle a eu de la chance cette fois que ce soit du couscous. Il est tout de même rare qu’il ne reste pas un peu de semoule et de quoi faire une belle assiette ! Et pour une fois, on n’a pas préparé de dessert. En revanche, on a eu droit aussi à un excellent thé à la menthe !


Kader était ravi de nous avoir fait plaisir. Et nous, très contents de ce si bon repas. Le seul truc qui nous a contrariés, c’est qu’il était vraiment fatigué. Alors, il nous a promis de bien se reposer. A présent, on attend avec impatience de goûter le couscous sucré de Milouda… Voilà, il ne fallait pas nous en parler. Maintenant, on va en rêver… Pourvu que ce rêve se concrétise, vite !