En ce moment, au GEM, nous sommes sur la brèche… Malgré cela, nous avons décidé de nous accorder un petit moment de répit. Il faut dire que nous l’attendions avec impatience le marché de Noël. En effet, depuis, l’année dernière, on n’avait qu’une idée en tête… retrouver le petit chalet dans lequel se cachait le trésor que nous convoitions.

C’est donc tous ensemble que nous sommes partis à l’assaut de la place du marché. Dans les villes où le marché de Noël est une tradition voire une institution, ils seraient bien surpris s’ils voyaient ce que l’on trouve sur le nôtre et probablement, le seraient-ils tout autant de ce que l’on n'y trouve pas…

Certains d’entre nous, au GEM, connaissent bien cette ambiance. D’ailleurs, elle leur manque cruellement. Pour les autres, on est contents ou du moins, on se contente de notre petit village de bois en plein cœur de la ville. La moindre attraction attire du monde. Et bien qu’il soit encore tôt en cette fin d’après-midi, il y a déjà foule. Ça flâne, se pavane, admire, rit, partage, boit, déguste les spécialités… ça sent plus le figatellu que le pain d’épice et le vin chaud.

Au détour d’une allée, on est tombé sur notre ami Joseph. En deux temps trois mouvements, il nous a rempli trois énormes sachets de beignets tout chauds et nous a invités à prendre un chocolat avec lui. A peine servis, il a dû retourner à ses obligations professionnelles, nous laissant tout à notre plaisir gourmand… Ses délicieuses petites douceurs dodues au fromage frais, au brocciu ou encore aux pommes sont un vrai régal. On a tellement mangé qu’on n’avait plus vraiment l’énergie nécessaire pour finir le tour du marché. On s’est dit que ce ne serait que partie remise et qu’on reviendrait rapidement chercher notre petit trésor…

Oui mais voilà, c’était sans compter sur la tempête Fabien qui a balayé tous nos espoirs en même temps que les chalets… Hop, envolés les délicieux rêves de tourteaux de noisettes. Et dire qu’il va falloir se contenter de rêver encore pendant douze mois. Enfin, si les petits producteurs reviennent l’année prochaine, les pauvres. Eux aussi ont vu s’envoler leurs espoirs de remplir leurs escarcelles de deniers sonnants et trébuchants. Nous après tout, il ne s’agissait que de nos petits estomacs. Alors, on ne va pas se plaindre. Surtout en cette période de fêtes où toutes les excuses sont bonnes pour engloutir sucreries et autres délices.

Le marché fermé précipitamment, on a pu vaquer à nos occupations du moment. Le temps presse et si on ne se bouge pas, au GEM aussi, on va décréter l’alerte orange…