Avant, l'évocation de « CORONA » sonnait comme une invitation à se laisser séduire par une blonde, dorée et fraîche... Mais ça c'était avant ! Aujourd'hui, hélas, nous avons fait la connaissance du petit dernier de la grande famille des coronavirus, le Covid-19. Le nom de ce satané virus est de toutes les conversations. Par chance, pour l'instant il n'est pas sur toutes les lèvres... Mais potentiellement, nous pouvons tous être atteints.

Alors au GEM, on suit les recommandations en vigueur, arrivées de l'ARS. On a collé une affiche récupérée à l'IREPS et on s'est mis au diapason. Finis les embrassades et les câlins. Pas drôle du tout mais comme il en va de la santé de tous, chacun fait des efforts pour protéger et non propager. Nous respectons les 4 consignes de sécurité afin de minimiser les risques. On préférerait les éradiquer mais on n'a pas ce pouvoir. Même une personne diagnostiquée bipolaire et qui serait en pleine phase maniaque, avec un bon gros sentiment de toute puissance n'en aurait pas les moyens. C'est dire si le truc est costaud !

Donc, comme tout le monde, on fait avec... ou plutôt, sans... enfin, on espère et on croise les doigts pour passer au travers. Il paraît que la phase 3 ne serait plus qu'une question d'heures. Est-ce qu’on va être obligé de fermer le GEM pour ne pas que les germes prolifèrent. Et quid de notre expo à la gare, dans 10 jours pour les Semaines d’Information sur la Santé Mentale ?

En attendant, on fait barrière du mieux possible, parce qu'on n'a pas du tout envie de se retrouver en quarantaine, même pour 14 jours. Quelle galère 15 jours interminables, enfermés, comme avant qu'on découvre l'existence du GEM. Heureusement qu'on a le téléphone pour rester en contact. Et on pourra se faire plein de bisous virtuels. Ceux-là au moins, ils ne seront ni infectés, ni contagieux !
Pour combattre ce virus, virologues, épidémiologistes, experts en tout genre du monde entier sont sur le pont, partagent leurs connaissances et avouent humblement leurs interrogations.

Et que dire des soignants, les pauvres, démunis depuis belle lurette, en première ligne sur le front, en train de prendre la température de patients, impatients de se sortir vivants de cet enfer, surtout quand on sait qu'il n'y a pas de traitement.
Si ça continue, on va bénir le réchauffement climatique. Il paraît que les virus ne résistent pas au-delà de 25 degrés. En attendant, on fait quoi ? On monte la clim ? Mince, la nôtre est en panne depuis deux jours !!! Peut-être un fusible qui a pété les plombs. Vaut mieux lui que nous, mais il ne faudrait pas que tout cela dure trop longtemps…