Qu’on soit cloches ou pas,  qu'on soit lapin, poule ou friture, Pâques c’est crucial. C'est l’autre moment de l’année, avec Noël, où l’on se peut se bâfrer de chocolats sans culpabiliser.

On est déjà privé de sortie, on ne va pas en plus être privé de chocolat. Là, on préfère vous le dire tout de suite. C’est non, non et non !!! S’il n’est pas question qu’on s’en passe, on ne va pas festoyer comme des oufs. On veut juste s’octroyer un petit plaisir, histoire de faire passer la pilule avec quelques œufs en chocolat.

Donc, pour Pâques, pas de panique. On s’organise et on va y arriver.

Pour commencer, on fonce, jusqu’à la première superette. On achète des sachets d’œufs. Et on rentre vite chez soi.
Là, dès qu’on arrive, on planque des œufs dans tout l’appart. Comme ça, demain matin, au réveil, on ne saura déjà plus où ils sont. Seule inconnue au programme de dimanche, rien n’indique qu’on se souvienne qu’il faut partir à leur recherche !!!

Si certains pensent que c’est plus prudent, ils peuvent toujours se taper tous les œufs tout de suite, en rentrant des courses. Et hop, problème réglé. Mais après, il ne faudra pas se plaindre…

Et lundi, pour le pique-nique, on fait comment ? Pour une belle « merendella », pousser la table et les chaises. Puis de déposer délicatement une nappe ou un vulgaire bout de tissus sur le carrelage. N’hésitez pas à ajouter quelques coussins. Si vous ne pouvez pas pousser les meubles, mettez la nappe sur la table et asseyez-vous directement dessus. On ne voit que ça !

Enfin on installe avec le panier, les œufs durs, la mayo, le bâton de berger nustrale, et une bonne grosse salade de pâtes, de riz ou de taboulé, concocté avec tout ce qui reste dans le placard, histoire de retourner faire les courses, le plus tôt possible...

Pour le dessert, soit vous aurez préparé un délictueux gâteau, soit vous vous contenterez de fromage et de fruits. En revanche, on vous déconseille fortement de grignoter des chips toute la journée. Mais c’est uniquement à cause des miettes. Le soir, dans le salon, ça ne se verra plus, mais le lendemain vous n’aurez probablement pas la foi de balayer et laver pour enlever le gras étalé partout. Et puis il n’y pas les fourmis pour tout nettoyer. Ou alors, c’est grave !!!

Ce pique-nique atypique vous laissera un souvenir mémorable. Et puis il vaut mieux s’habituer. Parce que si le virus décide de passer une partie de l’été dans notre hémisphère, il faudra bien qu’on trouve des solutions. Avec un peu de chance, à force de rester confinés, on finira tous agoraphobes et on sera tous ravis de pouvoir pique-niquer tout l’été dans notre salon.

Bon, on vous laisse, on file faire les courses !