Mais qui a écrit ce mauvais scénario ?...

Depuis quelques mois, tous les pays du monde, les uns après les autres, sont rattrapés par un virus aussi volatile que virulent. Les habitants de la planète terre se retrouvent pris au piège. Impossible de fuir, d’autant qu’ils sont tous confinés, chacun chez soi. Tout se passe comme si, à leur insu, ils étaient passés de l’autre côté du miroir. Propulsés dans l’inconnu, ils tentent de se rassurer en cherchant des informations crédibles. Incrédules et abasourdis par les images qui leur parviennent de toute part, ils s’enfoncent chaque minute davantage, dans un jour sans fin…

Face à l’angoisse qui les assaille, ils cherchent de quoi se rassurer. Le regard fixe, rivés à leurs multiples écrans, ils sont comme hypnotisés devant les images qui défilent en boucle. Des soignants à bout de force tentent d’endiguer la pandémie, alors que la longue liste de milliers morts s’allonge d’heure en heure, en une lente litanie. Pendant ce temps, scientifiques et complotistes s’affrontent et se contredisent. Quant aux dirigeants de tous les pays, ils rivalisent de coups bas pour doubler les autres et s’emparer de masques, gants, gels, respirateurs. Même les médicaments viennent à manquer… Qu’adviendra-t-il du commun des mortels dans l’impossibilité d’entre voir le bout du tunnel…

Vous le saurez en suivant chaque jour les épisodes de notre nouveau feuilleton.

C’est vrai, quoi, on a l’impression d’être devenus les acteurs d’une mauvaise série de science-fiction. Sauf qu’en réalité, on ne nous a pas nous demander notre accord ! On a été embarqué dans cette histoire du jour au lendemain. Vous avez signé un contrat, vous ? Vous avez un agent qui s’occupe de votre carrière ? Non ? Ben, nous non plus. Il faudra qu’on demande des comptes quand le mot fin s’étalera en grand sur les écrans noirs de nos nuits blanches.

On s’est fait avoir, une fois de plus. Et dire qu’il aurait suffi d’ANTICIPER. Même un tout petit peu. Ça aurait déjà été mieux que rien. Mais il y a tellement de mots plus cools comme BÉNÉFICES, PROFITS, DIVIDENDES et plein d’autres… Mais le hic, certains réalisent que là, ces mots, ne servent vraiment plus à rien. Pas grave, hein ? De toute façon, ce n’est qu’un mauvais film. Rien de plus, après tout. On ne va pas en faire tout un fromage !!?

Enfin, s’ils veulent, ils sont toujours à temps d’écrire un « happy end ». La solution est là, sous leurs yeux : penser COLLECTIF au lieu de CONCURRENCE, MARCHÉS, RENDEMENTS, PRODUCTIVITÉ… C’est pas bien compliqué, hein ? Alors, on fait quoi ?...