Mon nom est Bond, James Bond. Espion des services secrets britanniques. Matricule 007. Ça vous dit quelque chose ? Mais, savez-vous ce que « double-zéro sept » signifie ? Le premier zéro autorisation de tuer. Le second, autorisation déjà utilisée. Septième agent à recevoir cette autorisation.

Bond est né en 1952 en Jamaïque, sous le crâne bouillonnant d’idées d’Ian Flemming. Voilà pour le personnage, incarné pour la 5ème et dernière fois par Daniel Craig.

La sortie d’un James Bond est toujours un évènement mais là, on a atteint des sommets. Même la famille royale d’Angleterre en a fait la promotion. A moins que ce ne soit le contraire…

Dans un James Bond, les rebondissements ne sont pas uniquement à l’écran. Cet épisode est né dans la douleur. Il a vu nombre de changements avant sa réalisation, confiée à Cari Joji Fukunaga.

Afin que nul ne dévoile la fin avant le lancement du film, trois versions différentes auraient même été tournées !!! Il y a vraiment de l’argent qui se perd, non ? A moins que ces scènes soient monnayées d’une façon ou d’une autre… En parlant monnaie, il parait qu’il y aurait de nombreux placements de produits dans ce film.

Pour tout dire, nous, on ne s’est rendu compte de rien. Oui, mais voilà, c’est peut-être bien là le problème. Ça a été fait à notre insu… Ce qui veut dire que ça s’est infiltré dans nos cerveaux sans qu’on s’en rende compte. Comme les fameuses images subliminales, sauf que là, c’était étalé en grand sur l’écran.

A notre décharge, si on ne s’est rendu compte de rien, c’est probablement parce que le rythme d’un James Bond ne laisse pas beaucoup de temps pour souffler. Bon, nous, on n’a signé aucun contrat, mais il est hors de question qu’on vous raconte ce 25ème volet de la saga Bond.

Tout simplement parce qu’un James Bond, ça ne se raconte pas. C’est une expérience sensorielle qui se vit ! Et il faut avoir les nerfs bien accrochés ! A grand renfort de cascades, de courses poursuites, de gadgets qui sauvent la vie, des bateaux en tout genre, hélicos, trains et voitures de luxe, blindées of course !… Le tout enveloppé de musiques inoubliables.

Cette fois, c’est la toute jeune Billie Eilish qui a remporté le jackpot en créant la bande son. Ce nouvel opus imprime déjà sa marque dans nos oreilles. Les vrais amateurs de James Bond reconnaissent dès les premières notes, les films qui les accompagnent. Précisons que William Sheller aussi a été choisi pour un de ses titres. Mais il reste discret, comme toujours.

Ce dernier « 007 » tient toutes ses promesses et coche toutes les cases, égalité homme-femme et diversité en prime. Reflet de son époque, il porte la marque d’un Daniel Craig iconique à jamais. C’est aussi à lui qu’on doit la présence de Léa Seydoux, une nouvelle fois à ses côtés.
Voilà, maintenant, on attend déjà le nouveau James et son légendaire flegme britannique…