Il y a parfois, des situations étranges. Cette année encore, nous avons rencontré des difficultés d’ordre logistique pour réaliser des œuvres destinées aux Semaines d’Information sur la Santé Mentale.

Nous avons fini par trouver une solution. Certes, celle-ci ne nous convenait pas vraiment. Mais tant pis. Nous avons rusé et accroché, si ce ne sont toutes des œuvres, du moins des messages à destination du grand public.

Quelques jours après l’accrochage, sans vernissage hélas une fois de plus, voilà que nous avons été contactés par une autre association…

Vous connaissiez l’AMPAA ? Sa mission, accompagner les personnes qui souhaitent engager une démarche vers le sevrage vis-à-vis de l’alcool, le tabac, le cannabis ou les écrans.

Et bien, ne la cherchez pas. Vous ne la trouverez pas ! Et pour cause, depuis le 1er janvier 2021, elle a opéré sa mue pour devenir « Addictions France ». Après avoir fait peau neuve et trouver un nouveau logo pour dynamiser son image, la voilà prête à conquérir le Hall de la Gare de Bastia.

Dans l’urgence, vu que les Semaines étaient déjà bien entamées, on a décidé de les inviter… sur notre mur, pour montrer le talent des personnes qu’elle accompagne. Leurs magnifiques photos en noir et blanc sont le reflet de leur ressenti.

Pour être sincère, on aurait préféré qu’ils nous sollicitent avant. Quand on se demandait ce qu’on allait pouvoir présenter aux voyageurs et aux admirateurs de notre expo annuelle. Ou mieux, qu’ils viennent bien en amont. Au moment où, avec notre petit groupe de travail, SISM 2B, nous préparions les Semaines, autour de l’IREPS sous l’égide de l’ARS, avec la Mairie, l’Hôpital de Falconaja, le Centre de Jour, la Clinique de Luri et ISATIS.

L’engagement est pris. Ils nous rejoindront pour la prochaine édition et c’est tant mieux, parce qu’il est toujours intéressant d’accueillir de nouveaux partenaires. Ça apporte forcément un nouveau souffle avec de nouvelles idées. L’intelligence collective est une force dont on ne peut se passer si l’on veut réussir.

Et là, le défi est de taille. Il s’agit de faire changer le regard et les mentalités à propos de la Santé Mentale.

Bien qu’elle concerne tout un chacun, la majorité considère que c’est l’affaire des autres. Pourtant, les confinements sur toute la planète, ont mis le doigt sur la fragilité de chacun d’entre nous.

Pas besoin de passer par la case psychiatrie pour être concerné par la Santé Mentale. Ce sont deux domaines différents. Perdre sa Santé Mentale peut amener sur le chemin des soins en psychiatrie. Mais, ce n’est pas automatique… Un peu comme les antibiotiques !

Quant à la psychiatrie, il est largement temps de la voir comme une chance. Celle de pouvoir être suivi, accompagné, soigné.

Donc, qu’il s’agisse de Santé Mentale ou de psychiatrie, il est vital de pouvoir aborder la souffrance. En parler, librement, sans tabou, sans se sentir jaugé, ou pire jugé, ça rendrait service à tout le monde. Et vous, vous en pensez quoi ?