Alors que nous nous retrouvons chaque jour sur la Place Saint-Nicolas, quand le froid est vif, heureusement, nous avons une parade. Bien que nous ne soyons pas des lutins de Noël, nous nous rassemblons sous les champignons géants. Pas des vrais, évidemment, puisqu’il n’y en a pas sur la place...

Vous savez, ceux qui chauffent artificiellement les terrasses des cafés. Et qui devraient d’ailleurs bientôt disparaitre des paysages urbains en raison de la pollution qu’ils génèrent. En attendant, leur mort programmée donc, nous sommes bien contents de pouvoir en profiter. D’autant qu’en ce qui concerne les émissions carbone, celles des bateaux à longueur d’année doivent être bien plus toxiques, mais bon. La transition écologique suit sa propre logique.

Bref, chauffage ou pas, le froid nous donne une bonne excuse pour déguster un bon chocolat chaud. Celui du Palais des Glaces, notre QG sur la place, serait même à en croire les amateurs, le meilleur de la ville. C’est vrai que l’onctuosité du breuvage régale les papilles. Et quel bonheur de se réchauffer tout en ayant bonne conscience.
En ce mois de décembre, nous avons eu beaucoup de chance de pouvoir profiter de la douceur exceptionnelle. Certains après-midi, nous avons suivi le soleil jusque sur le vieux port. Tranquillement installés au LVP, nous pouvions discuter tout en admirant les bateaux au repos.

Puis est arrivé le temps de la fameuse roue… Tournera, tournera pas… Elle a tourné et avec elle, tous les gourmands autour des petits chalets du marché de Noël.

Cette année, pour ne pas être une nouvelle fois les absents de la fête, c’est Côté jardin que nous avons fait notre traditionnel repas de Noël. Ciel d’un bleu limpide et soleil généreux et assiettes gourmandes nous ont permis de passer un très beau moment de convivialité. Et sincèrement, ça nous a fait un bien fou.

Pourvu que cette énergie nous donne la force d’affronter les deux vagues successives annoncées. La cinquième est déjà là. Et la sixième, véritable tsunami qui ne tardera pas à submerger les hôpitaux et noyer un peu plus les pauvres soignants.

Cette fin d’année sous le signe d’un Omicron galopant n’est vraiment pas réjouissante. Et pour tout dire, à part croiser les doigts, on ne voit pas bien ce que l’on pourrait faire de plus pour se protéger et ne pas aller encombrer les services de réanimation déjà submergés…

Vivement l’année prochaine… Comme si cela avait le pouvoir de tout changer ! En tout cas, qu’on en finisse avec ces festivités. Nous, ce quoi on aspire et dont on a vraiment envie, c’est d’un lieu convivial pour nous accueillir, de projets qui aboutissent, de rencontres avec les autres GEM d’ici et d’ailleurs pour des moments de partage des plaisirs simples de la vie.