L’Inter-GEM prévu à la fin du printemps dernier avec nos amis de Porto-Vecchio, nous l’attendions fébrilement… Eh bien en parlant de fièvre, c’est exactement ce qui est arrivé… Le vilain petit trouble-fête a mis un grand coup d’arrêt à notre projet commun.

Il nous a donc fallu attendre que l’été s’en aille, emportant avec lui ses longues plages rouges de plein tarif pour partir au camping sous les pins.

Ce séjour, nous l’avions voulu comme un voyage. Se laisser porter et transporter. Rêver le nez à la fenêtre. Admirer les beautés de la Balagne, entre nature aride balayée par les vents et bleus intenses de la mer qui éclabousse nos yeux de ses reflets brillants.

Le seul à nous offrir cela : le train. Un train pas comme les autres, qui serpente tranquillement entre mer et montagne, épouse les courbes sinueuses de la côte, dévoile des paysages aussi inattendus que surprenants.

A notre arrivée à « La Pinède », on récupère les clés de nos bungalows. On dépose tous nos bagages dans celui qui est le plus proche du « Carpe Diem » pour y déjeuner, chouchoutés par le chef ! En guise de sieste, on déballe nos affaires. On s’installe. Et on se retrouve. Ou du moins, on essaye… Disons qu’on arpente le camping dans tous les sens avant de se repérer vraiment.

Le grand bungalow des filles sera notre point de ralliement. Petit déj’, déjeuners, dîners, tout se passera là. On ramène un peu de vaisselle et le tour est joué. La cuisine est spacieuse et la terrasse couverte nous abrite de la pluie…

On se répartit les tâches. Courses, préparation des repas, vaisselle, rangement, nettoyage, le tout dans la bonne humeur.


Entre les repas, pas de temps morts. On joue aux boules, au Rummikub, au ping-pong, au mini-golf, au baby-foot. Les courageuses se baignent sous la pluie. Et on échange sur nos projets. Le soir, chacun rentre se coucher… pendant que les filles se déhanchent sur des rythmes endiablés !

Le lendemain, la baie, alanguie entre les bras des montagnes et la citadelle de Calvi, nous accueille dans un décor éblouissant. Le soleil doré joue le chef d’orchestre avec les couleurs du ciel et de la mer qui mêlent toute une gamme de bleu-vert.

Ces trois petits jours filent comme le « Trinichellu » qui nous mène à la gare. On en profite pour remercier les agents pour leur gentillesse. Déjeuner en ville, petite balade et c’est le départ. Le voyage retour a un petit goût de nostalgie. Gare de Casamozza. On se sépare la tête et le cœur pleins de beaux souvenirs. Dans quelques jours, un autre projet nous attend déjà !