Sous le crâne, juste entre les deux oreilles. L'outil qui nous sert à tout un tas de trucs plus ou moins utiles, vous voyez de quoi je parle ? Oui, voilà, c'est ça le cerveau. Ce merveilleux organe qui nous rend tant de services nuit et jour. Tout au long de notre vie. Pourquoi, ne fonctionne-t'il pas toujours de façon harmonieuse et optimum ?
Et comment faire pour le rendre plus opérationnel ? Ou tout du moins, comment vivre de façon un peu plus apaisée ?
Et bien, malgré toute notre expertise, nous ne détenons, malheureusement pas encore, LA solution. Donc, notre crédo à nous : on teste tout ce qui est à notre portée. Et là, il faut dire qu'on est servi. Franchement, on a aucun mérite. On a tout simplement décidé d'aller se rafraîchir les idées. Se dépoussiérer les neurones. S'aérer la tête. Bref en deux mots on a été à la plage. Ben oui, sur une île, ce n'est pas bien compliqué. C'est gratuit et ça peut rapporter gros ! Et en plus, on peut vous dire que ça fonctionne plutôt bien.
Marcher tranquillement sur le sable. Chacun à son rythme. Il y a ceux qui marchent nez en l'air. Sans rien regarder. Il y a ceux qui depuis l'Arinella admire Bastia et sa citadelle qui se reflète dans l'eau. Il y a ceux qui voyage, en s'imaginant à Miami Beach, avec ses palmiers, ses joggeurs, ses marcheurs avec leur musique et ses skatters dans leur fosse.
Il y a ceux qui scrutent chaque grain de sable comme si la plage recelait des tas de trésors à découvrir. Il y a ceux qui cherchent dans les bois flottés, un animal ou la promesse d'une belle sculpture. Ils y a ceux qui ramassent des coquillages. Ceux qui recherchent les bouts de verre dépolis pas la mer. Le genre pastilles Valda sucées, translucides, qui finiront au fond d'un petit ou d'un grand flacon. Qu'importe, pourvu qu'ils aient l'ivresse. Il y a ceux qui recherchent l'ivresse du grand large et qui laissent leur regard se noyer à l'horizon. Se noyer dans tous les bleus de la mer pour soigner leurs bleus à l'âme. Comme une lame de fond qui d'un coup net tranche dans le vif d'une vie en lambeaux. Il y a ceux qui sont à la recherche d'une île jouant à cache-cache dans la brume de cet après-midi de novembre. Une île où accrocher leur regard. La larme a l'œil. Non, non, ne t'inquiète pas. Ce n'est rien. C'est le vent. Une poussière. Un grain de sable. Tout va bien...
Lavés, nettoyés, époussetés les cerveaux ! Et hop ! Envolées les idées noires. Emportées par le vent. Avec l'air du large. Au loin. Très loin. Place nette. On a fait du vide. Pour y accueillir du neuf, du rien, de la nouveauté, de la légèreté.
... Marcher... Souffler...
On n'a pas hissé la grand voile, mais tout à glissé sous le vent.
Alors, pour fêter ça, on a fait une pause. Pour profiter encore un peu de ce répit. On s'est retrouvé autour d'une petite table. On s'est réchauffé avec un bon chocolat chaud. Et on s'est dit que tous ensemble, on allait y arriver à traverser cet automne.