À l'évocation de ce mot, on pense tout de suite au sport. Souvent, les clubs d'équitation ou de golf en ont un.
Là, point de sport. Ou peut-être un peu finalement... Autant pour ses membres que pour les salariés.
Un club house, en matière de santé mentale, c'est tout d'abord un lieu de vie. Le cadre est souple. Un peu comme dans un GEM.
Le maître mot est l'auto-gestion. Et surtout, c'est un outil qui permet d'accompagner les personnes qui le fréquentent vers l'insertion professionnelle, mais pas uniquement. Elle peut aussi se faire par le biais du bénévolat dans une autre association par exemple.
Chacun leur tour, les membres prennent en charge une responsabilité. Hier, c'est Thibaut qui était à l'accueil.
Puis, trois autres membres sont arrivés avec les courses. Ce sont eux qui étaient chargés de cette mission. Ensuite, avec d'autres, ils prépareront le repas. Parce que, comme au GEM, la cuisine est le coeur du dispositif. Le lieu où l'on se parle, on fait davantage connaissance, on échange, on partage... Puis, moment hautement important dans le pays de la gastronomie, le repas pris en commun.
Le club house, à Paris, est le premier et le seul du genre en France. Pourtant, dixit Jean-Philippe son directeur, il y en a 330 à travers le monde !
Si vous êtes disponible le 8 juillet entre 14 h 30 et 18 h, n'hésitez pas à vous rendre dans le 19 me au 7 rue Luneville, c'est la journée portes ouvertes. À notre avis, ça vous donnera envie d'y retourner... Les locaux sont magnifiques ! Une équipe de coachs et des membres actifs vous y accueilleront.
Nous, on est un peu loin. Et pour tout vous dire, en juillet, on est trop bien en Corse pour vouloir en partir...
En attendant, si ça vous intéresse cliquez sur le lien et faites vous une idée :
CLUB HOUSE
Edito...
QU’EST-CE QU’UN GEM ?
Trois petites lettres porteuses d’une grande ambition… Un GEM, c'est d'abord un « Groupe ». Sans Groupe, pas de GEM. Ce collectif est donc le socle même du GEM. Les personnes qui le composent ont en commun une même difficulté de santé et l’envie de se retrouver pour construire ensemble des projets et les réaliser.
Ensuite, « Entraide ». On dit de l'être humain qu'il est un animal social. Il a besoin de l'autre, des autres. Il a également besoin de se sentir utile. Et quoi de mieux pour cela que d'aider les autres. Sur cette entraide repose une partie de la solution pour s'aider soi-même à aller mieux, reprendre goût à la vie, soutenir ses efforts quotidiens vers un plus grand mieux-être en reprenant confiance en soi.
Puis, vient le mot « Mutuelle ». Juxtaposer les deux termes constitue un pléonasme, certes. C’est pourtant là que réside la force du concept des GEM. En plus de la réciprocité : « je t’aide, tu m’aides et en t’aidant, je m’aide aussi… » ce qui en soit constitue déjà une boucle vertueuse, « Mutuelle » apporte en plus une notion fondamentale du GEM : le mot partage. Au GEM, on met en commun nos différences, nos points communs, nos compétences, nos envies…
Donc vive les pléonasmes et ceux qui en profitent ! Le GEM est donc un lieu où chacun avance à son rythme sur le chemin de l’autonomisation. Du membre qui passe à l’occasion boire un café pour reprendre lentement contact avec les autres. A l’adhérent qui s’investit au sein de l'association - fondement du GEM – pour reprend le pouvoir sur sa vie. Et puis, cela ne vous aura pas échappé… Quand on prononce ces trois lettres, on entend tout de même « j’aime » et quand on aime…