PILE OU FACE
Au GEM, comme son nom l’indique, on est un Groupe. Donc, quand on doit prendre une décision qui engage le groupe, on se réunit. De façon formelle ou informelle. C’est le degré d’importance du choix à faire qui dicte la conduite à tenir.
Par exemple, les petites décisions du quotidien, on les prend ensemble, mais avec les personnes présentes au moment « T ». En revanche, pour les décisions plus importantes, on sonne le rappel et tout le monde rapplique. C’est ça, la vie d’une association.
PERMIS DE CONSTRUIRE
Et voilà, comme si au noir de l’actualité, il fallait ajouter le gris du ciel… Raison de plus pour s’accrocher. Il faut réagir, vite ! La meilleure solution est de faire diversion pour tromper l’ennemi. Alors, on s’en remet au « Régent ». Dans le noir, en file indienne, on se faufile. Du rouge, du blanc. On est bien au ciné et on a le « Permis de construire » !
SONNÉS !
Nous commencions à peine à entrevoir le bout du tunnel. Le virus semblait commencer à se désintéresser de nous. Nous allions enfin pouvoir vivre le cœur léger… C’était sans compter sur les incroyables bruits de bottes venus de l’Est. Nous sommes sonnés. Abasourdis.
SOLEIL D'HIVER POUR CULTIVER LE LIEN
Inutile de vous rappeler ce qu'est le réchauffement climatique et l'urgence à agir, tant individuellement que collectivement. Inutile aussi d'insister sur le fait que l'être humain est très souvent empêtré dans ses propres contradictions. Donc, inutile de préciser qu'au GEM, nous sommes pile poil dans la norme !Pas vraiment convaincus ? L'exemple qui suit est parfait pour illustrer ce propos.
LE VIEUX PORT
Si vous connaissez et suivez les aventures de notre GEM, on ne vous refait pas tout l'historique... Vous savez que depuis deux ans, nous sommes en prise directe avec la nature et les éléments.
Pendant près d'un an, nous avions établi notre Quartier Général sur la terrasse d’un Palais de la place Saint-Nicolas. Puis, au fil du temps, une certaine confiance s’est installée et nous avons trouvé un nouveau rythme de croisière. Une fois d'un côté, une fois de l'autre, aujourd'hui ici, demain là-bas. Face à pléthore d’offres il n'est pas toujours facile de se décider. On va où, aujourd'hui ? Telle est la question... Récurrente.
RÉCONFORTANTE CHANDELEUR
Quand arrive février, Noël n’est déjà plus qu’un lointain souvenir. Quant aux Rois, ils sont repartis, nous laissant seuls, sans galette, avec comme uniques trophées de petites fèves et des couronnes de papier. Alors, quand au cœur de l’hiver, approche la chandeleur, il plane dans l’air un doux parfum de réjouissance.
On dirait même qu’on ressent déjà une certaine chaleur. Après tout ce mot enlace celui de chandeleur Au départ, la chandeleur était la fête des chandelles. Elle annonçait le retour de la lumière et l’arrivée des beaux jours. Les quelques minutes de soleil en plus, grapillées chaque jour depuis le 21 décembre, sont la promesse que l’on se rapproche du printemps.
SISM : OCTOBRE VERT ?
Bien qu'il ne soit pas musical, le thème des Semaines d’Information sur la Santé Mentale va résonner en chacun de nous... En effet, cette fois, nous explorerons les répercussions que peut avoir notre environnement sur notre Santé Mentale.
De prime abord, vous vous dites peut-être que l'environnement, on le met vraiment à toutes les sauces ! C’est vrai qu’aujourd'hui, quand on entend le mot "environnement", on fait immédiatement le lien avec "planète". Et la planète, c'est grand. Alors, on peut avoir tendance à se dire que ça concerne les autres, que ça se passe ailleurs, loin de chez nous… Pour certains, submergés par les préoccupations du quotidien, c’est carrément de la science-fiction.
GEM LA GALETTE PARCE QU’IL Y A…
Tout le monde le sait, un sevrage, ça se fait en douceur. Tout arrêter d’un coup serait beaucoup trop douloureux voire contre-productif. Surtout pour celles et ceux qui auraient fait des excès pendant les fêtes de fin d’année.
DES VAGUES - DES VŒUX - DES ENVIES
Pour traverser cette nouvelle année en compagnie du virus, nous avons pensé que le mieux que nous puissions faire était de vous offrir de quoi surnager. Et cette petite carte de Noëlle Le Guillouzic, nous a semblé parfaite pour cette mission.
SOUS LE SOLEIL DE NOËL
Alors que nous nous retrouvons chaque jour sur la Place Saint-Nicolas, quand le froid est vif, heureusement, nous avons une parade. Bien que nous ne soyons pas des lutins de Noël, nous nous rassemblons sous les champignons géants. Pas des vrais, évidemment, puisqu’il n’y en a pas sur la place...
ON NE VOUS DIT PAS TOUT...
Ce n’est pas que nous ayons un jardin secret. Quoi que… Mais, il est vrai que nous n’avons plus communiqué depuis le dernier ciné. Et vous pensez peut-être que nous n’avons rien fait. Et bien détrompez-vous ! On a même été bien occupé par différents projets ou missions. Et si on ne vous a rien dit jusqu'à maintenant, ce n'est pas pour tout dévoiler d'un seul coup !
Pour autant, ce que nous pouvons vous dire, c’est qu’hélas, nous sommes toujours dans la même situation par rapport à nos locaux.
LE DERNIER DUEL
Quand on regarde l’Histoire, on le fait toujours depuis l’époque à laquelle on vit et chacun à travers ses propres filtres. Alors, rien de surprenant, à ce qu’on y trouve des ressemblances, voire une certaine résonnance, même à plusieurs siècles d’écart. Et en l’occurrence, tout cela n’est vraiment pas de nature à nous rassurer… En effet, tout le monde s’accorde à dire que cette histoire, dont le propos aurait pu être moyenâgeux, trouve hélas, toujours un écho retentissant, ici et maintenant, avec le mouvement « Metoo ».
Ce parallèle n’a rien d’anodin quand on sait que le réalisateur n’est autre que Ridley Scott. Sensible à l’émancipation féminine, il nous raconte ici l’histoire de Marguerite. Violée par celui qui était l’ami de son mari, cette dernière refuse de taire l’infamie.
PARTAGER NOTRE MUR…
Il y a parfois, des situations étranges. Cette année encore, nous avons rencontré des difficultés d’ordre logistique pour réaliser des œuvres destinées aux Semaines d’Information sur la Santé Mentale.
Nous avons fini par trouver une solution. Certes, celle-ci ne nous convenait pas vraiment. Mais tant pis. Nous avons rusé et accroché, si ce ne sont toutes des œuvres, du moins des messages à destination du grand public.
UN SALON A CROQUER
Pas besoin d’être devin pour savoir où nous étions le 15 octobre. Réunis sous d’immenses tentes blanches, sur la Place Saint-Nicolas, nous avancions lentement, en procession. Devant, derrière, à côté, nous étions entre fêlés de la cabosse.
UN GRAND MERCI AUX CHEMINS DE FER DE LA CORSE
Il est grand temps de remercier ici, dignement et publiquement, les Chemins de Fer de la Corse pour leur soutien sans faille à nos côtés pendant les Semaines d’Information sur la Santé Mentale.
RETOUR MIRACULEUX AU PARC GALEA
Premier dimanche d’octobre. Cette date était notée sur nos tablettes depuis belle lurette. L’invité de la conférence, Patrick Clervoy, psychiatre. Le thème : « les pouvoirs de l’esprit sur le corps ». Pas question de passer à côté. On ne sait jamais, des fois qu’il nous glisse dans le creux de l’oreille comment s’y prendre pour guérir…
Et nous n’étions pas les seuls. Il y avait un monde fou ! L’invité du jour dit en substance, que pour l’instant, les médecins ne sont pas tous d’accord sur la définition de la guérison. Pas plus d’ailleurs qu’ils ne semblent préoccupés par elle. Eux, ce qu’ils veulent, c’est soigner le symptôme. Après tout, on comprend. Un symptôme, c’est observable. Et donc quand il n’y a plus de symptôme, il n’y a plus de maladie ! CQFD.
MOURIR PEUT ATTENDRE
Mon nom est Bond, James Bond. Espion des services secrets britanniques. Matricule 007. Ça vous dit quelque chose ? Mais, savez-vous ce que « double-zéro sept » signifie ? Le premier zéro autorisation de tuer. Le second, autorisation déjà utilisée. Septième agent à recevoir cette autorisation.
Bond est né en 1952 en Jamaïque, sous le crâne bouillonnant d’idées d’Ian Flemming. Voilà pour le personnage, incarné pour la 5ème et dernière fois par Daniel Craig.
La sortie d’un James Bond est toujours un évènement mais là, on a atteint des sommets. Même la famille royale d’Angleterre en a fait la promotion. A moins que ce ne soit le contraire…
BOÎTE NOIRE
Le titre ne laisse planer aucun doute. Embarqué dans le cockpit d’un avion de ligne, entre Dubaï et Paris, on assiste au crash en direct. 300 passagers et 16 membres de l’équipage disparaissent dans les Alpes. La boîte noire retrouvée est acheminée jusqu’à l’aéroport du Bourget dans l’aile réservée au fameux BEA, le Bureau d’Enquête et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile.
Edito...
QU’EST-CE QU’UN GEM ?
Trois petites lettres porteuses d’une grande ambition… Un GEM, c'est d'abord un « Groupe ». Sans Groupe, pas de GEM. Ce collectif est donc le socle même du GEM. Les personnes qui le composent ont en commun une même difficulté de santé et l’envie de se retrouver pour construire ensemble des projets et les réaliser.
Ensuite, « Entraide ». On dit de l'être humain qu'il est un animal social. Il a besoin de l'autre, des autres. Il a également besoin de se sentir utile. Et quoi de mieux pour cela que d'aider les autres. Sur cette entraide repose une partie de la solution pour s'aider soi-même à aller mieux, reprendre goût à la vie, soutenir ses efforts quotidiens vers un plus grand mieux-être en reprenant confiance en soi.
Puis, vient le mot « Mutuelle ». Juxtaposer les deux termes constitue un pléonasme, certes. C’est pourtant là que réside la force du concept des GEM. En plus de la réciprocité : « je t’aide, tu m’aides et en t’aidant, je m’aide aussi… » ce qui en soit constitue déjà une boucle vertueuse, « Mutuelle » apporte en plus une notion fondamentale du GEM : le mot partage. Au GEM, on met en commun nos différences, nos points communs, nos compétences, nos envies…
Donc vive les pléonasmes et ceux qui en profitent ! Le GEM est donc un lieu où chacun avance à son rythme sur le chemin de l’autonomisation. Du membre qui passe à l’occasion boire un café pour reprendre lentement contact avec les autres. A l’adhérent qui s’investit au sein de l'association - fondement du GEM – pour reprend le pouvoir sur sa vie. Et puis, cela ne vous aura pas échappé… Quand on prononce ces trois lettres, on entend tout de même « j’aime » et quand on aime…